Un diagnostic peut être émis lorsqu’au moins cinq des symptômes suivants sont présents :
Au moins l’un des symptômes doit être l’humeur dépressive ou la diminution de l’intérêt et du plaisir.
Bien-sûr, cette liste ne se retrouve pas chez toute personne ayant un syndrome dépressif, cela dépend des capacités de chacun à faire face, de ses propres ressources mais également de l’intensité de la dépression.
Au quotidien, vivre avec de l’anxiété chronique peut être difficile et handicapant.
Chaque jour, les personnes anxieuses doivent lutter contre d'innombrables inquiétudes, s’imaginant constamment des scénarios catastrophiques.
Le corps est tendu, l’endormissement peut être compliqué et la peur d’être perçu comme un fardeau par ses proches devient de plus en plus présente.
Combattre et soigner l’anxiété est donc une nécessité pour beaucoup, surtout lorsqu’elle devient pathologique. L'entourage joue également un rôle important et peut aider la personne anxieuse dans son chemin vers le rétablissement.
Au départ un sentiment de dévalorisation.
Parfois, l’atteinte narcissique est liée à un contexte bien particulier et une personne peut se sentir dévalorisée après un licenciement ou un projet échoué, de manière passagère.
Elle se demande alors ce qu’elle vaut et remet en cause ce qu’elle fait mais aussi ce qu’elle est.
Mais il arrive qu’indépendamment du contexte et de façon quasi permanente, une personne ne se sente pas à la hauteur, alors qu’elle a parfaitement les capacités pour réussir ce qu’elle entreprend.
Elle se dit « je ne serai jamais capable de le faire », « tout le monde va réaliser que je ne suis pas à la hauteur », ou encore « oui, j’ai réussi ça, mais bon, c’est parce que c’était facile ».
Et à force de se le dire, elle finit par ne plus oser faire ou ne plus saisir les opportunités.
Lors de la thérapie, on trouve souvent dans l’enfance un attachement insécure avec un manque de soutien familial et de sécurité affective.
Or on sait combien celle-ci est nécessaire pour aller explorer le monde, car la sécurité affective précède l’autonomie. Et on voit bien que les enfants qui sont en sécurité affectives vont plus vers les autres et vers les expériences nouvelles.
A l’âge adulte, la personne va alors être dans une recherche d’attention positive d’autrui pour contredire sa vision négative d’elle-même tout en craignant en parallèle le rejet ou l’abandon.
Et elle va avoir sans cesse besoin de l’approbation d’autrui pour avancer et d’être rassurée pour aller de l’avant.
Le burn-out est un état de fatigue mentale, d’épuisement émotionnel et de démotivation qui peut survenir suite à une surcharge de travail, un manque de soutien ou une pression constante. Il peut avoir un impact négatif sur la santé mentale et physique à long terme et il est important de le prendre en compte et de le traiter de manière adéquate.
le burn-out peut entraîner de la fatigue mentale et physique, qui peut se manifester par une perte de motivation, de la lassitude, une baisse de performance et de l’irritabilité.
La fatigue mentale et physique est l’un des principaux symptômes du burn-out. Elle peut se manifester de différentes manières, notamment par une perte de motivation, de l’irritabilité et une baisse de performance.
La fatigue mentale peut être due à une surcharge de travail ou à une pression constante pour atteindre des objectifs irréalisables. Elle peut également être causée par des problèmes de communication ou de relations difficiles au sein de l’entreprise. La fatigue mentale peut entraîner une baisse de la concentration et de l’attention, ce qui peut rendre difficile la réalisation des tâches quotidiennes.
La fatigue physique peut être due à un manque de repos et de sommeil, à un mauvais équilibre entre le travail et la vie personnelle, ou à un manque d’exercice physique. Elle peut se manifester par des maux de tête, des troubles du sommeil, de la fatigue et une diminution de l’énergie.
Le burn-out peut provoquer également un vide émotionnel, avec une perte de sensibilité aux choses positives de la vie et une difficulté à ressentir du plaisir ou de la satisfaction.
Le manque d’émotions positives est un autre symptôme courant du burn-out. Il peut se manifester par une perte de sensibilité aux choses positives de la vie et une difficulté à ressentir du plaisir ou de la satisfaction.
Le burn-out peut causer un vide émotionnel et un sentiment de démotivation qui peuvent rendre difficile la participation aux activités qui étaient autrefois appréciées. Les personnes qui souffrent de burn-out peuvent également avoir du mal à ressentir de l’empathie ou de la compassion envers les autres et à entretenir des relations saines et satisfaisantes.
Le blocage émotionnel est un état sensoriel qui résulte de blessures émotionnelles consécutives à des expériences de vie. Le blocage se produit lorsqu’une émotion désagréable survient régulièrement toujours dans les mêmes situations ou de situations similaires.
Par exemple, si vous avez peur des chiens ou le vertige, vous allez mettre en place des stratégies pour éviter d’être confronté aux chiens ou proche du vide. Ces comportements vont devenir automatique et de manière inconsciente un mécanisme de veille sera toujours présent pour analyser l’environnement et s’assurer que tout est ok.
Lorsqu’on est sujet à cette difficulté, il se crée comme une sorte de barrière psychologique qui nous empêche d’avancer et ce quelques soient les domaine la notre vie.
Pour souffrir le moins possible, nous mettons donc en place des protections. Elles nous empêchent de ressentir des émotions désagréables et déstabilisantes. Ces protections apparaissent automatiquement et nous n’en avons plus conscience.
C’est bien plus tard que nous en prenons conscience, car nous ressentons que les blocages émotionnels nous empêchent d’atteindre une certaine sérénité.
La thérapie de couple est un moyen de résoudre les problèmes et les conflits que les couples n'ont pas été en mesure de gérer efficacement par leurs propres moyens. Pour cela, les partenaires doivent être prêts à consulter un professionnel formé pour discuter de leur situation ainsi que de leurs sentiments.
L'objectif des séances est d'aider les conjoints à mieux se comprendre et à mieux comprendre leur partenaire, à décider s'ils doivent et s'ils veulent apporter des changements à leur couple et, dans l'affirmative, à les aider à modifier leur dynamique.
La thérapie de couple met l'accent sur la relation dans sa globalité, les problématiques de la vie quotidienne, les problématiques liées à la sexualité, la qualité de vos relations
La thérapie débute avant tout par une évaluation, lors de cette évaluation, le thérapeute pose des questions sur les problèmes éventuels du couple afin de savoir comment les partenaires les perçoivent, et comment ils perçoivent également leur relation de couple.
Cela permet au thérapeute d'avoir une idée plus précise de leur situation.
Une fois que le couple débute la thérapie, le questionnement du thérapeute peut offrir au couple de nouvelles perspectives, qui permet un changement que ce soit sentimental ou relationnel. Le thérapeute peut agir aussi comme un médiateur, en essayant de dissiper les malentendus dans la communication. C'est souvent difficile d'ailleurs pour les couples de le faire eux-mêmes car ils sont émotionnellement impliqués dans la situation.
La sexualité occupe une place essentielle et privilégiée dans nos vies, en étant un facteur déterminant pour notre épanouissement global.
Cette harmonie sexuelle, physiologique et psychique, peut pourtant être mise à mal, le plus souvent par desfacteurs psychologiques (stress, anxiété, burn out, complexes, préjugés, etc.), mais aussi parfois socioculturels ou encore psychologiques et comportementaux (aversion ou inhibition sexuelle, peur, abus sexuel, fétichisme ou hypersexualité, etc.).
Parmi les symptômes physiques les plus courants, nous retrouvons : la dysfonction érectile, l’éjaculation précoce, le vaginisme ou encore l’anorgasmie.
Souvent imbriqués dans une accumulation de facteurs bénins – psychologiques et/ou physiologiques – les troubles sexuels désignent généralement :
Enfin, notion primordiale pour un diagnostic, il faut savoir qu’un trouble sexuel entraîne toujours une forme de souffrance personnelle. Des comportements sexuels, même peu communs ou à côté de la « normalité », s’ils sont satisfaisants pour la personne et toujours partagés dans le consentement, ne doivent pas être considérés comme des troubles sexuels.
Ce critère de satisfaction (pour soi-même ou son/sa partenaire) est donc au cœur de la définition même de la sexualité, et un indicateur clé pour permettre au thérapeute d’apporter son aide, un diagnostic et une prise en charge.
Le syndrome de l’imposteur est un état que l’on traverse tous à un moment ou à un autre.
Une pensée lancinante vous poursuit.
Celle que vous n’êtes pas à la hauteur.
Que peut-être, sait-on jamais, vous avez été placé.e là par erreur.
Vous avez la sensation que vous ne méritez pas d’être là, qu’il y a une erreur de casting, que vous avez eu de la chance et que vous avez trompé les autres sur vos réelles capacités.
Cela peut mener à des questions comme :
Comme pour le burn out, auquel le syndrome de l’imposteur peut d’ailleurs conduire, il est souvent difficile de détecter sur le moment qu’on en est “atteint”.
Mais certains symptômes sont caractéristiques et peuvent vous mettre sur la voie :
Si vous êtes concerné.e, je vous propose d’explorer les causes de cette inquiétude que vous ressentez.
Avec plusieurs millions de personnes concernées en France, la dépendance est un véritable enjeu de santé publique. Qu’il soit déclenché par une substance ou une activité, ce comportement compulsif a des conséquences désastreuses sur les personnes touchées. De nombreuses recherches tentent de mettre en lumière les éléments à l’origine de ce trouble psychologique. Aujourd’hui reconnue comme une maladie neurologique, quels mécanismes sont impliqués dans la dépendance ?
L’attitude relative à une dépendance ne se manifeste pas au premier contact avec l’objet déclencheur. La prise d’un produit dit addictif (drogue, alcool, etc.) ou une pratique donnée (dite dépendance sans substance) active un « système de récompense » du cerveau, initialement indispensable à la survie de notre espèce. Il permet en effet la libération de dopamine dans l’organisme, une molécule distribuant des messages entre les neurones. Ce fonctionnement est très utile pour l’assouvissement de nos besoins vitaux.
Dans le cas d’une conduite compulsive, ce dispositif physiologique est perturbé et n’est plus régulé correctement. La sensation de plaisir est ainsi démultipliée, ce qui crée un mécanisme de « renforcement positif ». Les messages neuronaux transmis ainsi impactés vont développer une sorte de tolérance à cette stimulation.
Ainsi, les personnes addictes vont constamment rechercher ce plaisir par l’apport de la substance extérieure, en augmentant la fréquence et la quantité de leur consommation.
Le taux de DA libéré dans l’organisme, en réponse à l’action addictive, diminue progressivement. La sensibilité aux molécules impliquées étant moins importante, la satisfaction ressentie sera donc moins significative. Par ailleurs, certaines fonctions cérébrales subissent des modifications, entraînant du stress et des émotions négatives chez les personnes atteintes.
C’est alors un cercle vicieux qui se met en place, dans lequel le plaisir n’est trouvé que dans l’excès. En effet, seuls l’augmentation de la dose, ou du temps passé sur la pratique soulageront cette sensation de manque. L’intérêt initial de cette consommation, qui visait la recherche de bien-être, se résume désormais à retrouver un état normal.
La santé physique et mentale des individus « accros » est fortement impactée, conduisant dans les cas les plus graves à la dépression et des risques suicidaires.
À ce stade, les capacités d’autorégulation sont fortement altérées. Il est presque impossible pour les malades d’aller à l’encontre de leurs envies, même en étant conscients des conséquences.
Les scientifiques ont observé, par imagerie médicale du cerveau, un certain nombre de défaillances chez les personnes addictes. Sont constatées, en effet, une diminution des flux sanguins, une accélération de la partie située à l’avant du cerveau (cortex frontal) et une suractivation des régions induites dans la motivation, la mémoire, etc.
La faculté à prendre des décisions est erronée, poussant les victimes de dépendance à faire des choix incongrus. Ce phénomène s’illustre bien dans le cas des jeux d’argent. Le gain génère une émotion positive et devient la source du bonheur. Et même si les pertes se succèdent, le joueur garde espoir et retente sa chance en misant toujours plus, bien qu’il connaisse les dessous des lois de probabilité.
La dépendance affective se manifeste souvent chez une personne qui souffre d’une blessure d’abandon et/ ou de rejet, qui a manqué d’amour et d’affection dans sa vie. Elle va chercher quelqu’un qui sera capable de combler ce vide qu’elle ressent au fond d’elle. Car elle-même est dans l’incapacité de se donner de l’amour. Tous les êtres humains portent des masques pour se protéger.
Le masque que l’être humain porte pour se protéger de sa blessure d’abandon est le masque de dépendant. Et le masque que l’être humain porte pour se protéger de sa blessure de rejet est le masque de fuyant. Durant votre enfance est née votre blessure d’abandon et/ ou de rejet, qui a été vécue généralement avec le parent du sexe opposé. Ce n’est pas forcément des événements qui ont été traumatisants, mais cela peut-être tout simplement des petits évènements qui vous ont impacté plus fortement au fond de vous.
Cela peut être dû :
Les personnes qui souffrent de ces blessures ne se sentent pas assez nourris affectivement. La plus grande volonté de cette personne devenue adulte avec cette blessure est celle de se faire aimer, coûte que coûte, pour apaiser son petit enfant qui souffre encore terriblement, qui n’a pas pu vraiment grandir et s’épanouir dans de bonnes conditions
C’est cette blessure de l’abandon et/ou de rejet donc qui va vous faire adopter des comportements incompréhensibles comme la jalousie, possessivité, volonté de contrôle….
La peur de l'abandon en couple ou la peur de l'abandon en amour vous fait devenir dépendante affective.
Attention un dépendant affctif est plus en proie face au manipulateur